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Channel: Les Tombées de la Nuit : Festival | Dimanche à Rennes | Bretagne
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STÉRÉOPTIK

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Tour à tour dessinateurs bruiteurs, hommes-orchestres projectionnistes, conteurs accessoiristes, Jean Baptiste Maillet et Romain Bermond inventent une partition à quatre mains.

Dans le silence de la première esquisse, chaque coup de crayon, chaque respiration donne vie à l’histoire. Une à une, les séquences du film se fabriquent sous nos yeux.

Alors que la table du plasticien devient successivement planche à dessin sonore, kaléidoscope géant ou rétroprojecteur pour peinture au sable, l’homme-orchestre improvise à la basse, guitare, harmonica, claviers et batterie, accompagné par des bruitages à la manière des comics des années cinquante. Un voyage dans l’émergence d’une œuvre, au cœur des rythmes, des sons et aux traits captivants.


LE DERNIER CHAMPIONNAT DE FRANCE DE N’IMPORTE QUOI

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Décembre 2003, gymnase Bréquigny, 1er Championnat de France de N’importe Quoi. Décembre 2009, salle Colette Besson, Dernier Championnat de France de N’importe Quoi. Pour cette ultime tournée, les champions vont tout donner… Ou presque. Sans aucun dopage, sans le soutien du Comité Olympique qui les aura toujours boudé, mais avec celui d’un public de supporters toujours plus présent, ils auront tenu 7 ans! Si vous ne l’avez pas encore fait, venez les supporter pour les ultimes représentations à Rennes ! C’est la fin d’une histoire, la mort d’un spectacle hors normes, joué partout en France et en Europe, à la rencontre de mondes aussi éloignés que ceux de Jacques Tati, Jackass, Monty Python ou Marx Brothers, qui marquera durablement le paysage artistique entre art de la rue et théâtre populaire. En présence d’un public installé dans les gradins d’un gymnase, mauvais joueurs, perdants récalcitrants, sportifs machos et autres arbitres jaloux enchaînent les gags visuels au milieu des coups de sifflets stridents… Du roulidindin au lancé de sapins de Noël, en passant par la descente en kayak sur mobilier, la natation synchronisée sans eau ou le ski de fond en salle, les épreuves sont arbitrées par un jury improbable et un système de points assez obscur. Face à ce chaos d’actions absurdes, poétiques ou burlesques, la question de la règle du jeu, de la règle commune se pose. Comment, et surtout pourquoi juger? Après tout, qu’est-ce qui est vraiment n’importe quoi? Sur la ligne d’arrivée, une performance théâtrale pour une équipée désuète mais sponsorisée (Moll Pan contre Endives du Nord) de 17 comédiens cascadeurs, qui érige l’absurde, le non-sens et le chaos en champions plausibles… Un spectacle incroyablement drôle à déguster en famille ! C’est décidé, une fois encore et une fois seulement, il y aura du sport à Noël ! Avis aux amateurs…

 

« Qui gagne à la fin ? Le public, assurément, en état d’apesanteur pendant ce déraisonnable voyage ».Télérama

« Avec ingéniosité, adresse et poésie, 26000 couverts parodie le sérieux du spectacle sportif et nous entraîne, l’air de rien, dans une remise en question des règles du jeu et des critères d’évaluation. Pour qu’on finisse par se dire que téléguider une plante verte dans un filet n’est pas plus absurde qu’un ballon poussé au fond d’un but. »  Le Monde

 

« A un certain niveau de délire, décrire le 1er Championnat de n’importe quoi ne rime plus à rien. Ce qui n’est pas n’importe quoi, en revanche, c’est qu’on finit plié en deux. A Rennes, les dieux du stade sont devenus fous à lier et c’est à se tordre de rire… » Ouest France

SOPHIE BUSSON

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Dans la solitude des champs de béton.

Ces solitudes multipliées qui s’offrent à moi ; je les veille, les enveloppant de mon regard et c’est comme si mon beffroi venait abriter toute la ville.

Ma bienveillance ouvre ses bras jusque vers X-man qui sommeille encore du sommeil du juste. Je suis les déambulations des quelques rares passants dans cet immense matin tout en nuances de gris. Le zigzag d’un homme ivre. J’aime la géométrie aléatoire des déplacements. Mon esprit finit par divaguer à son tour. Ca fait du bien.

Enfin à hauteur d’oiseau. La puissance des battements d’ailes vient frapper la torpeur dans laquelle je me trouve. Des frottements de métal contre métal me rappellent à la vie urbaine. Etrange sensation aussi que d’être comme un point de rencontre dans mon abri de bois et de verre, le point de convergence de cette vision panoramique. Et si c’est moi qu’on observait ? Et si c’était moi la cible de tous les regards derrière ces petits carrés tout autour de moi ?

Dans mon abri de veille, moi je me fais mon cinéma.

GENEVIÈVE TABUTAUD

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Veille sur les noctambules du dimanche.

Les bâtiments municipaux qui s’éteignent, je reste seule à veiller sur la ville : les couples sortent du cinéma, groupes ou solitaires, s’éparpillent parmi les cercles de la place, coupant des tangentes, à petits pas pressés, grandes enjambées nonchalantes, trajectoires précises ou improvisées. Le ballet se crée sans que les danseurs ne le sachent. Voyageurs chargés des derniers trains, 2 chiens et leurs maîtres, l’homme à la casquette rouge croulant sous une multitude de sacs de supermarché, les ados à la démarche souple, touristes de passage à Rennes, la petite passante pressée ; mon regard les embrasse, les suit et parfois rencontre le leur, attiré par la silhouette illuminée au perchoir. Echange de regards amusés, étonnés, incrédules, rieurs. Je venais pour veiller et voilà que c’est moi que l’on veille, cou tendu vers l’abri, trajectoire stoppée net au beau milieu du ciel obscur.

Le temps passe vite, très ; le savourer, en profiter pleinement de ces instants de veille, de partage, de solitude dans la multitude.

Présente je le fus, contente je suis, marquée je serai.

MATHIAS CHANDELLIER

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Je veille,

Rouges, bleus, blancs, foncés, diaphanes, gris, lumineux, éclairés, éclaircis, brillants, violets, sombres, jaunes, roses, ténus, intenses, passagers, lents, vivaces

Je veille,

Il marche, tu marches, le voici qui marche, elle marche, la voici qui marche, qui roule, qui court, qui marche, qui roule, qui dort, qui se réveille, qui s’endort, qui se lève et qui marche, et qui roule et s’arrête et repart

Je veille,

Accélérations, couinements, freins, klaxons, décélérations, ronronnement, vrombissements, pauses, reprises, silences, long tone, roulements, tenue, point d’orgue.

Je veille,

Suspension, hauteur, soulèvement, fondations, verticale, ligne droite, pesanteur, fil à plomb, étonnement, envol, plongée, diffusion, éparpillement, immensité, détails, précision

Je veille,

Attention, intimité, multitude, unicité, corps, yeux, ville

Je veille.

ARIANE SARTOR

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Comme ça passe vite ! On ne se lasse pas de contempler ces brides d’histoires de vie, de regarder les amoureux, les amis, les familles…

Chacun passe bien par là pour une raison, mais il nous est difficile d’imaginer laquelle..

Une dame a déposé son vélo star à la station, deux jeunes gens ont tenté de le prendre, sans succès. Il était seul sur sa ligne, comme abandonné…

Le groupe de punks s’est dispersé par bribes, titubant de plus en plus…

On aurait presque peur d’être surpris par ces gens, comme si ce regard que nous posons sur eux était illégitime.

Bien au chaud dans notre boîte, nous sommes les spectateurs privilégiés des instants de vie des autres, on voit tout, on veille.

GUILLAUME LANGLAIS

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- LAVAL

- RENNES

 

Deux villes, deux veilles.

Les impressions sont à la fois semblables et différentes.

Je pensais voir plus d’activités sur la grande place face à moi mais au mois d’Août tout est ralentit.

Le soleil s’est levé à ma gauche et a inondé les bâtiments de sa lumière blanche. La ville prenait peu à peu place autour de moi.

A plusieurs reprises j’ai pu entendre l’annonce caractéristique de la SCNF.

Enfin pour terminer cette veille, je souhaite un très bon anniversaire à mon petit neveu pour ses 10 ans.

DOMINIQUE RIDARD

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Face à cette vitre c’est comme un écran, je vois le film d’un coucher de soleil sur la ville.

La ville c’est un peu sin city une maquette réduite.

Suis-je Big Brother qui voit tout ou Batman qui protège Gotham City ?

Je suis au spectateur, quelqu’un qui se déplace a petit pas sur le grand cercle noir de la place.

Des gens marchent seul en groupe vite lentement se croisent, c’est une danse urbaine.

Ce soir je ne suis pas le number one

Je suis le number 650


FRANÇOIS VERDES

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Superbe levé de soleil par Rennes, des jeux d’ombres, des fenêtres qui s’ouvrent, une ville qui s’éveille.

Une veille où je me suis permis de prendre le temps d’écouter les bruits de la ville, d’observer les personnes : que font-elles ? où vont-elles ? Des questions sans réponse mais où on imagine.

 

Une expérience forte, sans chronomètre, prendre le temps tout simplement.

Une expérience qui peut apparaître comme futile, dérisoire mais au final nécessaire et importante.

 

Merci !

MATHILDE COUDRAY

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Je viens de voir un cirque qui m’apaisé. Mon état se dépose doucement.

C’est l’été, la cabine est étouffante. Pour les premières heures de congés, je choisis de m’enfermer, et c’est un spectacle de liberté qui s’ouvre de cette fenêtre !

L’Esplanade me donne à voir ce qui se passe sous les chapiteaux d’un cirque. Un enfant s’épuise pendant des heures à courir sans s’arrêter sur la ligne du cercle rouge en face de la pizzeria. Les camions poubelles clignotent, des hommes jaunes sortent pour soulever des bennes vertes. Une pause dure, ah c’est la pause clope.

Vendredi soir, tout est permis ! Le passage piéton fait office de décor. Les feux rouges n’ont plus le même sens. Les gens s’allient pour aller d’un pas décidé quelque part. Les vélos dessinent un paysage sur l’esplanade vide.

Puis, tout se ralentit. J’entends les rails s’échauffer, les valises traverser. Ca donne envie de rentrer.

AUDREY GUILLER

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Je fais partie de tout cela,

 

Et toi aussi,

 

Et cela compte.

LIDA MALLARD

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Avec Mireille mon accompagnatrice, on échangeait avant ma veille sur les réactions des gens lorsqu’on évoque le projet de veille. Les critiques positives ou négatives fusent. On a au moins une fois dans sa vie voulu vivre l’expression « être une petite souris ». C’est ce que j’ai ressenti en observant tous ces moments de vie sans que personne ne semble me remarquer. L’œil veut tout regarder à la fois, puis s’attarde sur des instants particulier : des groupes d’amis qui se rejoignent avant la séance de cinéma, mes amies Sophie & Jessica qui vivent pour quelques minutes l’expérience vu d’en bas, les contrôleurs de la STAR qui débarquent telle la B.A.C. à l’arrière d’un bus, le ciel de Rennes qui s’assombrit et le Palais Saint Georges qui s’illumine…

Chaque veilleur voit Rennes sous un nouveau jour. Après l’avoir quitté depuis quelques années, je l’ai vu sous un angle unique, pour une expérience unique pour mes 23 ans.

SABRINA APPERRY

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Nuit un peu agitée de peur de ne pas me réveiller…

Levée 6H un dimanche matin ! Il ne faut rien avoir à faire ! Et pourtant…

Dommage il a plu alors qu’il fait si beau depuis 2 mois. Pas grave, ça va être sympa quand même. Montée en douceur avec mon accompagnatrice, tout est calme. On y va.

Lorsque j’entre dans la cabane je suis de suite attirée par l’église Sainte Melaine, la cathédrale à gauche et tous ces arbres, le Thabor. Il faut que j’y retourne. Cela fait trop longtemps. Le nord de la ville me rappelle mon enfance, le collège et vie étudiante. Il ne faut pas que j’oublie d’aller de l’autre côté ! Côté sud.

La place des Champs Libres est propre, lavée. Pas grand monde. Les volets blancs sont baissés, lumières éteintes. Je me demande souvent ce que font les gens un dimanche. Ah trois personnes miniatures se dépêchent en bas. L’un tire sa valise. La gare. Le haut parleur de la gare jusqu’ici. Je ne pensais pas.

Côté sud c’est différent. Ils ont beaucoup de chance les employés d’Yves Rocher et Groupe Launay. Très beau sièges, belles terrasses, bel emplacement.

Et au centre la prison des femmes. J’ai entendu parler d’un nouveau projet. Ces personnes enfermées ne doivent plus contempler comme moi l’horizon. Bizarre les vies et trajectoires de chacun. Je retourne de l’autre côté, c’est vraiment calme 1 dimanche matin. Je commence à penser à ma journée.

Mon aparté est fini. Mon accompagnatrice vient m’ouvrir ! Merci

Je m’en souviendrai.

GÉRALD EL KOUATLI

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Cette heure est passée tellement vite… Malgré le peu de passage en ce dimanche soir, il y a beaucoup à dire. Cette personne guettant mon regard pour me faire un signe. Je lui réponds par un geste. Mais aussi ce camion de pompiers arrivant à la hâte, soucieux ! Au final, cela de semble être que pour une intervention bénigne… Puis d’autres personnes, qui me remarquent, s’interrogent pour savoir ce que je peux bien faire, si haut !

Toutes ces personnes ne le savent pas forcément mais, j’ai veillé sur elles durant toute cette heure. La taille de la place, la hauteur à laquelle je me trouve, bien sûr, font qu’à l’intérieur de cette cellule j’ai eu en effet, l’impression de veiller sur les personnes traversant la place, tel un ange gardien. Quel beau projet, quelle originalité, quel investissement de la part de toutes et tous, membre à part entière du projet : chorégraphe, staff, accompagnateurs, veilleurs.

L’orientation côté place CDG donne beaucoup à dire, celle côté gare nettement moins, sans doute car les passants ne sont pas visibles à travers rue. Un seul regret, ne pas avoir eu la vue côté Place du Colombier.

Quelle belle expérience pour moi,

Merci !

STÉPHANIE FABER

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Surprenante et étranges.

La ville reprend doucement, on sent la fin des vacances mais pas encore le tumulte du « plein boulot ». Les gens marchent encore lentement comme une promenade et ne sont pas encore pendus à leur téléphone portable ! Mais une chose est sûre, pressé ou pas, le piéton traverse toujours au rouge… et souvent sans vérifier s’il y a des voitures.

Tous les mouvements de la ville sont chorégraphiés, c’est l’impression que j’ai eu « d’en haut ». Les croisés de piétons –vélos- véhicules, oiseaux, on croirait que c’est millimétré. Et puis je passe d’un état de géante prête à cueillir les arbres comme des brins d’herbes à celui de petite car je secoue les bras en espérant que quelqu’un me voie, mais non…

Je n’ai pas pu veiller du côté de la prison des femmes, j’étais mal à l’aise. J’ai fait le choix d’être enfermée pendant 1 heure dans cet abri, cette boîte, elles, non. J’ai choisi d’être veilleuse, pas voyeuse… Je me sentais irrespectueuse de regarder dans leur direction et gênée d’imaginer leur regard vers moi.

J’ai profité de ce moment debout, assise, pieds nus, à bouger d’abord sans cesse et puis à me poser, et à juste regarder sereinement. Merci !


DANIEL EVEILLARD

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On monte avec l’idée de faire le vide, peut-être de se jeter dans le vide ! On passe quelques instants à se regarder le nombril, au propre (personne pour nous voir) puis au figuré. On se force à voir la ville mais l’on ne voit rien qui ne soit visible. Une enseigne commerciale nous promet 3 soleils, vous étiez venu pour 1 seul qui suffit à votre bonheur. Vous l’apercevez, celui-ci indistinctement (puisque la vue plein ouest vous est masquée) sur la façade d’un immeuble que tout bon rennais appelle la Sécu, se réfléchissant sur le verre des nombreuses fenêtres, tout au moins celles des niveaux hauts. Et vous vous amusez à les dénombrer ces ouvertures. Le décompte : 16 étages en élévation (hors rez-de-chaussée) et 23 baies par niveau. Vous comptez mentalement : 368 fenêtres sur la façade ouest de cette construction qui n’est finalement pas si laide. Vous vous retournez pour jeter un regard côté sud et là, ce sont les architectures géométriques de la prison des femmes et de l’hôtel qui vous impressionnent : tant d’ouvertures… autour de cellules !

Et vous vous mettez en tête quelques vers : ceux de Verlaine : « Le ciel est par-dessus les toits, si bleu, si calme… » ceux de Rilke : « ce ne sont pas des souvenirs qui en moi t’entretiennent… »

C’est fini, terminé. N’est pas veilleur qui veut !

ALEXANDRA VINCENS

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Etre simplement là.

A quelques minutes recevoir un geste de la main, une dame, une habituée, un nexus avec le sol.

Etre simplement là, en corps, l’ondulation de la colonne en union avec le temps, l’énergie. Au loin les sons de la ville. Ville déjà en vie, piétons discrets, bus, voitures, fourmillent petit à petit. Et si j’avais été dans une ville hollandaise. J’ai imaginé cela, me projeter au-dessus d’une autre ville et veiller sur un territoire.

Discrètement le rose, l’orangé, le jaune, le blanc l’éblouissement. Il est monté de 5 cm sur mon échelle de mesure. A l’est oui, c’est donc là. J’habite vers là, derrière tout ce gris.

Les couleurs s’illuminent et la brume caresse les toits d’ardoise, les clochers et immeubles percent cette stagnante et légère cotonnade. Les gris deviennent beige, jaune, rose, brique ; le lisse des murs devient poreux et renvoi son âme.

Les passages discrets.

Les voitures indiscrètes tranchent les lignes.

J’ai bercé le temps, je l’ai oublié. Je me suis perdue dans les pensées. Entamer par un calcul d’idées, oublier les mots et chiffres, entendre le craquement d’un os, bercer le temps des pieds à la tête. Du 6ème je peux contempler aussi. Et si j’essayais plus souvent d’oublier. Merci.

ANNE-GISÈLE LERAY

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ENFIN !! Ce moment tant attendu, pensé, rêvé, fantasmé est arrivé. 19h54, je pénètre dans l’abri, les sens en éveil. Me voilà suspendue au bord du vide, tel Icare sur son rocher. Une douce sensation de vertige m’envahit à la vue de l’espace qui s’ouvre à moi. Et tel un tableau, je le parcours. Mon regard se porte d’abord vers le lointain. Une légère brume recouvre la ceinture de verdure qui enserre la ville. Puis je me concentre sur le centre historique, d’où se dégagent les monuments emblématiques de notre belle cité. Et là je prends conscience de toute cette verticalité qui l’entoure. Une multitude d’immeubles qui ont envahi peu à peu l’espace urbain. Enfin mes yeux se portent là où se tient la vie… sur cette place décidément bien minérale, sur laquelle se déplacent, à des rythmes différents selon la destination, des personnes seules, des couples et des groupes. Beaucoup se dirigent d’un pas hâtif vers les cinémas pour y chercher du rêve, d’autres reviennent de la gare, d’autres encore profitent d’une belle soirée d’été pour flâner. Et tout à coup des langues de nuages roses apparaissent dans le ciel, le palais St Georges revêt son habit de lumière, des trouées de lumière apparaissent çà et là. On devine des ombres derrière les rideaux. La ville se pare petit à petit de son habit de nuit…

Qu’elle est belle ma ville, la nuit !

Je suis fière d’être un des maillons de cette chaîne humaine qui s’est relayée, jour après jour, pour veiller sur elle !!

CAROLINE GERGAUD

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Ce matin le ciel est gris, bas, la vue est bouchée. Assez semblable à mon humeur du jour. Je ne voyais pas cette veille matinale comme çà, coincée dans cette petite boîte fraîche. Et puis, le gris prend des nuances bleutées et rosées. Des étourneaux passent en vol serré au ras de ma fenêtre. Des couleurs apparaissent ; le rose fluo des collants d’une passante, les gilets jaunes des ouvriers et des cyclistes, les voitures de la poste,… on voit bien les cinq grands ronds colorés de l’Esplanade _ qu’on ne voit pas du tout au ras du sol_ pour qui l’architecte les a-t-il imaginés ? Pour les oiseaux ? La grue se met à tourner à côté de moi. J’ai raté l’arrivée du grutier alors que je n’avais que çà à faire ! Ca restera magique. Il est plus haut que moi et a cette vue toute la journée. Un métier de rêveur ? En cherchant à reconnaître les bâtiments j’aperçois ma voiture garée rue Gurvand. Sans le faire exprès, je me suis garée sur la seule place visible depuis la cabane ! En tournant mon regard ver le sol, je distingue le grutier en bas du chantier, la grue est télécommandée ! Un peu de magie qui s’envole… Mais prendre de la hauteur, ça fait du bien.

ANDREW CHIKOKOH

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Thank you very much for the project that I have participated on this day of August 30, 2013 on Friday which no one has forced me but willingly did I participate.

The following are the best results I have found out after staying alone in the 1×3 metres box warm and high above the tall buildings of Rennes.

For the one hour duration I stayed in that box, I have noticed that only eleven (11) people noticed that I was there and saw me and the first woman who was cycling the Star bicycle, waved a hand on me which I thought she might have participated before, while others could seem to discus about my existence in the box which I stayed from 19:51 up to 20:51.

I have found out that we people live on this earth like cockroaches in the kitchen without regarding who is watching us from above and if the one who watches us everyday can be overtaken by just a minute of sleep, we could no longer be in existence. I have learnt there is someone above us watching and one day we will be answerable to our actions! That’s why cameras are almost everywhere above us while we don’t notice.

I have seen a boy and a girl inside the wide ground in front of the cinema, kissing and hugging and sitting on the floor ; at the end, they separated each going different direction.

If people were conscious of the one who is watching them, the world could be a lovely place to live in peacefully because we could no longer break any mans rights!!! THANKS INDEED I HAVE LEARNT A LOT.

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