… Je suis enfin entrée dans « la petite boite là-haut ». Impatiente de veiller et excitée par l’expérience à vivre, je rentre avec un sourire triomphant. Très vite l’odeur du bois m’apaise et me donne une sensation de sécurité. Ce confinement prend de plus en plus de sens au fur et à mesure du temps. Malgré cette impression de visibilité par tous, je prends vite conscience de mon isolement. Où vont toutes ces fourmis avançant au rythme effréné de leurs bras balanciers ? N’ont-elles pas le temps de regarder le monde autour d’elles par cette belle journée ensoleillée…
La nuit tombe et je suis fière d’avoir eu un autre regard, le temps d’un tête à tête avec elle, sur les êtres qui animent cette Reine bretonne…